Il m'arrive de lire avec malice les témoignages pitoyables -mais si drôles- des victimes d'arnaques des éditions à comptes d'auteurs.
Un grand classique du genre où tout observateur de l'humanité peut se repaître à loisir du spectacle de ses semblables s'enlisant dans cette mélasse appelée fatuité.
Le théâtre des guignols agités par la Vanité m'amuse follement, même si d'un autre côté il m'attriste également.
La comédie est toujours la même, elle dure depuis que le monde est monde. Seules les marionnettes changent au fil des siècles, ainsi que le décor au gré des circonstances. Dans cette pièce immortelle, plus grand succès de tous les temps, le premier rôle est incarné par la Bêtise.
Je suis effaré devant la crédulité, la naïveté, mais aussi l'égotisme, l'infatuation des auteurs du dimanche prêts à accepter de payer des "éditeurs" pour être publiés...
Etre aveugle à ce point tient du phénomène.
Des gens instruits, responsables, compétents dans leurs domaines, parfaitement sensés par ailleurs, adoptent dans certaines circonstances des comportements puérils, absurdes, ineptes, comme si une subite cécité mentale leur ôtait tout discernement, éblouis par des mirages tellement grotesques que même un adolescent moyennement éveillé les piétinerait avec dédain.
Les écrivains de foire sont décidément d'obèses pigeons qui, écrivant avec leurs propres et molles plumes, croient dur comme fer au Père Noël.
Accepter de se faire publier à compte d'auteur... N'importe quel quidam se rendrait compte sur le champ qu'il s'agit d'une escroquerie pure et simple.
Eux, non.
La fausseté de l'affaire est tellement évidente qu'on se demande comment les intéressés eux-mêmes ne s'en aperçoivent pas...
Les auteurs du dimanche sont une race à part. Nourris d'illusions, abreuvés d'espoirs de poires, enivrés de fumées, ils ne doutent pas un instant de la sincérité des éloges que les éditeurs à comptes d'auteurs leur adressent, accompagnés de promesses en or.
Pour résultats en toc.
Bref, ils payent et se retrouvent bien évidemment floués. Avec sur les bras des caisses remplies de leurs chefs-d'oeuvre incompris encombrant le grenier. Payés au prix fort, voire très fort...
Comiquement prévisible. Plus c'est gros, mieux ça fonctionne.
Ces fats qui font preuve d'un tel degré de sottise méritent bien l'amère leçon du sort ! Le véritable responsable n'est pas l'éditeur mais bel et bien le volatile qui se fait volontairement plumer, victime de sa propre vanité.
En définitive la mésaventure financière de ces plumitifs est très morale car édifiante : c'est toujours à ce moment là qu'ils se réveillent.
Le rideau tombe, la pièce est terminée, personne n'applaudit.
Mais l'homme a grandi : l'oiseau ayant perdu ses kilos de vanité, le piètre auteur peut enfin prendre de la hauteur.
Un grand classique du genre où tout observateur de l'humanité peut se repaître à loisir du spectacle de ses semblables s'enlisant dans cette mélasse appelée fatuité.
Le théâtre des guignols agités par la Vanité m'amuse follement, même si d'un autre côté il m'attriste également.
La comédie est toujours la même, elle dure depuis que le monde est monde. Seules les marionnettes changent au fil des siècles, ainsi que le décor au gré des circonstances. Dans cette pièce immortelle, plus grand succès de tous les temps, le premier rôle est incarné par la Bêtise.
Je suis effaré devant la crédulité, la naïveté, mais aussi l'égotisme, l'infatuation des auteurs du dimanche prêts à accepter de payer des "éditeurs" pour être publiés...
Etre aveugle à ce point tient du phénomène.
Des gens instruits, responsables, compétents dans leurs domaines, parfaitement sensés par ailleurs, adoptent dans certaines circonstances des comportements puérils, absurdes, ineptes, comme si une subite cécité mentale leur ôtait tout discernement, éblouis par des mirages tellement grotesques que même un adolescent moyennement éveillé les piétinerait avec dédain.
Les écrivains de foire sont décidément d'obèses pigeons qui, écrivant avec leurs propres et molles plumes, croient dur comme fer au Père Noël.
Accepter de se faire publier à compte d'auteur... N'importe quel quidam se rendrait compte sur le champ qu'il s'agit d'une escroquerie pure et simple.
Eux, non.
La fausseté de l'affaire est tellement évidente qu'on se demande comment les intéressés eux-mêmes ne s'en aperçoivent pas...
Les auteurs du dimanche sont une race à part. Nourris d'illusions, abreuvés d'espoirs de poires, enivrés de fumées, ils ne doutent pas un instant de la sincérité des éloges que les éditeurs à comptes d'auteurs leur adressent, accompagnés de promesses en or.
Pour résultats en toc.
Bref, ils payent et se retrouvent bien évidemment floués. Avec sur les bras des caisses remplies de leurs chefs-d'oeuvre incompris encombrant le grenier. Payés au prix fort, voire très fort...
Comiquement prévisible. Plus c'est gros, mieux ça fonctionne.
Ces fats qui font preuve d'un tel degré de sottise méritent bien l'amère leçon du sort ! Le véritable responsable n'est pas l'éditeur mais bel et bien le volatile qui se fait volontairement plumer, victime de sa propre vanité.
En définitive la mésaventure financière de ces plumitifs est très morale car édifiante : c'est toujours à ce moment là qu'ils se réveillent.
Le rideau tombe, la pièce est terminée, personne n'applaudit.
Mais l'homme a grandi : l'oiseau ayant perdu ses kilos de vanité, le piètre auteur peut enfin prendre de la hauteur.
Raphaël,
RépondreSupprimerTout d'abord, je vous félicite de n'avoir pas laissé vieillir votre précédent texte sur la page une de votre blog.
L'idéal étant qu'il aurait été plus indiqué de le ranger dans la corbeille à déchets. Tant pour son fond, que pour sa forme.
Ainsi que nos (sous réserve) mon commentaire.
Passons à "Editions à comptes de gogos"
Voilà un texte qui ne m'apprends rien, comme à l'accoutumée mais qui a sa raison d'être. Bien sûr ! son sujet ne fera pas la une des médias et c'est pour cette raison justement qu'il fallait en parler. Même si le résultat sera identique que" pisser dans un violon...."
Je suis déçu par la forme employée.
Ce sujet important aurait mérité plus de virulence. A l'exemple de "médias de l'insignifiance"
Tous ces éditeurs qui vendent du rêve aux écrivaseux et écrivaseuses font plus ignoble , médiocre, que ça en réalité.
Dans leur bassesse matérielle, financière, ils ne s'intéressent qu'au présent, méprisant la culture donc, la génération à venir. Car même si les ventes de ces "bouquins" sont piètres, la vanité de leur auteur -déjà considérable avant édition- augmente considérablement lorsqu'ils se font édités. Leur réaction première est de s'en vanter auprès de leur famille, qui elle en parle à leurs amis, qui, ces mêmes amis, en parle à leurs amis (ça fait intelligent d'avoir un écrivain dans ses relations)
Et voilà comment circule la "fausse littérature." Par le bouche à oreilles d'âne. Cette goûte d'eau dans l'océan -ce livre de merde- va grandir, se transformer en ruisseau, puis en mer avec la compagnie de tous les autres livres de merde.
Nous avons à ce jour, des "livres" médiatisés qui, même s'ils sont édités par de "grandes" maisons d'édition, ne valent guère mieux que les livres de merde.
Avec la naissance du dernier-né - Dieu Internet- la fête inculturelle bat son plein !
Je garde malgré tout la positive attitude. Dans peu d'années, c'est les lecteurs- nettement plus rarissime que les écrivains- qu'il faudra payer pour lire. Notre monde est rond. Il est dans l'ordre des choses que grande la roue tourne
Elle reste pas belle la vie ?
Rafounet,
RépondreSupprimerNe seriez-vous pas zobsessionné par la dive Farrah Fawcett ?
Vous devriez descendre à confesse, auprès de votre psy qui âtre...
C'est pour augmenter le référencement izarrien.
RépondreSupprimerBon cela dit, il est vrai que FF, sa beauté, son, décès, son destin m'obsèdent légèrement...
Raphaël Zacharie de IZARRA
Vous n'auriez pas de liens sur "Ma chienne de vie pourrie chez les Sarkosy" par le Pape Jean ? (oui, le nouveau président du quartier de la Défonse vient d'être nommé Pape à la place de Benoît, c'est un scoop ! ça va faire un buzz je le sens). Car la beauté, le destin de ce fiston prodigue m'obsèdent légèrement. Beau blond non ? on est sûr que Nicolas est le père ? en tout les cas c'est sûr que c'est pas Rachida Dati la maman. ça serait pas Farah Fawcett par hasard ??
RépondreSupprimer"Je garde malgré tout la positive attitude."
RépondreSupprimerC'est la beauté le destin de Lorie qui vous obsèdent ?
"C'est pour augmenter le référencement izarrien."
RépondreSupprimerVil malin va !
Puisque c'est pour votre céleste et noble cause, festoyez mon brave !
"Bon cela dit, il est vrai que FF, sa beauté, son, décès, son destin m'obsèdent légèrement..."
Moi, c'est E.T qui m'obsède...
Trop génial !
RépondreSupprimerSincèrement Sarko père m'épate.
Je ne pensais pas qu'il pourrait faire plus fort, plus bruyant, plus visuel, que de mettre sur le devant de la scène française et à la première place, une libertine
Et bien si ! Avec fiston, ce chauffard, cet homme pressé -sarko père-, ne réduit pas sa vitesse qui n'est pas de croisière. Il accélère toujours plus.
"Beau blond non ?"
Les spots publicitaires (pardon:politiques) sont visibles par les aveugles et audibles pour les sourds:
Jean s'est tout d'abord:
"Parce qu'il le veau bien !
Jean représente à lui seul:
- LA POSITIVE ATTITUDE face aux médias ----- Toutes sa gestuelle, tous ses mots sont étudiés. Il a dû prendre des cours de mannequinât pour apprendre à circuler sur une scène à ses heures perdues.
-LE REVE AMERICAIN------ Le seul atout qu'il a de plus pour démarrer, est qu'il n'est pas né dans une caravane avec un père qui le battait, une mère alcoolique et 16 frères et soeurs drogués et violés.
- LE PRINCE CHARMANT: Il était brun, cheveux courts et bouclés. J'avoue que le brushing de sa chevelure de lion libre lui donne un air de Richard Gère dans "américain gigolo" "Rentrez vos poules les mecs, le coq est dans la basse-cour" Hommage revu et corrigé à Jacques Brel en passant ! "Ha, je les vois déjà, gambandantes et soumises..."
UN BATTANT---------- utile pour les jeunes de sa génération (si professionnellement il y arrive, pourquoi pas vous ?)
"LA TÊTE ET LES JAMBES------ C'est un "sportif" de bas niveau mais il y touche. Juste ce qu'il faut pour agrandir son fan club politique.
Rien n'est laissé au hasard pour le premier épisode de cette saga sarkosienne. La machinerie est bien graissée.
Mais le feuilleton à l'américaine ne fait que commencer. J'attends avec impatience qui sera la princesse à la pantoufle de vair. Une Lady Diana 2 probablement. Lui ne prendra pas une libertine. Toutefois, une libertine de renom.
Carla n'avait rien de Jeanne d'Arc. Jean à tout d'Astérix.
"Il a dû prendre des cours de mannequinât pour apprendre à circuler sur une scène à ses heures perdues."
RépondreSupprimerIl a pris des cours de théâtre, il devait même jouer la pièce Oscar avec la fille à Tapie, mais il s'est désisté, il peut pas tout faire le gamin. Mais c'est pas perdu, ça sert en politique d'être comédien.
"J'attends avec impatience qui sera la princesse à la pantoufle de vair. Une Lady Diana 2 probablement. Lui ne prendra pas une libertine. Toutefois, une libertine de renom."
Vous datez : il s'est marié l'an dernier avec l'héritière des magasins Darty -vous savez, "Le Contrat de Confiance" !! Un vrai conte de fées : ils se marièrent, furent heureux... et eurent plein de beaux magasins Darty à La Défense ? (en espérant qu'ils ne fassent pas trop de gamins, sinon c'est parti pour des siècles de présidents Sarkosy partout).
"Vous datez : il s'est marié l'an dernier avec l'héritière des magasins Darty"
RépondreSupprimerIl était déjà né dans la sphère médiatique l'année passée ce gamin ? J'ignorai !
Je ne regarde que très rarement et par flasch la télé (lorsque je passe devant et qu'elle est allumée) n'allume jamais la radio, ne lis aucun journal. Ecarte la converse politique avec mes intimes.
De fait, il est intéressant de constater qu'avec la technologie sans cesse croissante, que même lorsque l'on cherche à vivre avec l'ignorance comme compagne, c'est impossible. La pollution tout azimut nous gagne malgré nous. On tient à nous garder l'esprit bourré de futilités malsaines, guerrières, et dans le sens, le sang, que les "puissants" choisissent.
J'écrivais récemment qu'il aurait fallu vivre sur Jupiter pour rater le décès de Michaël Jackson car, même la lune a dû en entendre parler.
Autre constat qui confirme que depuis que j'ai choisi de vivre en presqu' ermite (plus d'une décennie déjà) seule la technologie ( plus conditionnement freudien médiatique) continue d'évoluer. A contrario, la nature -l'être humain- reste à la traîne...
La distance qui se creuse entre ces deux mondes -Diable robotique et Dieu nature- est de plus en plus considérable de jour en jour. L'écartèlement, le divorce n'est pas loin...
Vite ! Continuons d'augmenter notre capital de baise et de rire pendant qu'il en est encore temps. Le rire est appelé à disparaître quant à la baise elle est déjà sous céllophane...
"On n'arrête pas le "progrès¨...¨